L'Harpagophytum, qu'est-ce-que c'est ?    

    


    

    








 
























L'Harpagophytum, c'est quoi ?

harpagophytum sauvage dans le désert

On peut reconnaître l'harpagophytum par ses fleurs mauves, ses fruits qui rappellent les « griffes du diable » et ses racines secondaires volumineuses.

Appartenant à la famille des Pédaliacées, celle qui regroupe entre autres le sésame, l'Harpagophytum est une plante sauvage originaire du désert africain. Son nom, très scientifique, rappelle sans nul doute ses vertus incontestées. D'ailleurs, cette plante est exploitée par la médecine traditionnelle depuis bien des siècles.

Le reconnaîtrez-vous dans le désert ?

Vous reconnaîtrez l'harpagophytum à l'état sauvage par ses feuilles charnues, crantées et lobées. Au printemps, ses fleurs teintent les dunes de l'Afrique australe d'une couleur chatoyante, allant du rouge au pourpre, en passé par un ton violacé.

Telles des trompettes de 5 lobes, leurs corolles tubulaires évasées et tombantes sont admirables. Ses fruits sont ceux qui lui ont valu son surnom de « Griffe du diable ». Ligneux, ils sont dotés d'excroissances recourbées et acérées, rappelant étrangement la forme de harpons miniaturisés. Mais ce ne sont pas tant ses caractéristiques esthétiques qui font la renommée de cette plante remarquable.

L'harpagophytum est de la famille des herbacés aux dimensions presque exagérées. En effet, les tiges de cette plante vivace rampante peuvent facilement excéder les 1.5m de long. Ses racines, quant à elles, pèsent entre 500g et 1,5kg.

Il s'agit alors d'un des tubercules les plus énormes que connaissent les régions désertiques de l'Afrique. Car l'harpagophytum se plaît surtout dans les zones les plus arides. S'il survit, c'est d'ailleurs grâce à ces racines bulbeuses qui lui servent pour stocker des nutriments et de l'eau. Durant les périodes de sécheresse, la plante parvient à se nourrir correctement tant ses racines peuvent s'étendre facilement jusqu'à 2m de profondeur.

Et ce sont essentiellement ces racines fraîches tubérisées (constituant 90% de la masse totale de la plante), se ramifiant depuis une racine primaire, qui sont les parties les plus convoitées de la plante.

Sous un soleil écrasant, vous conviendrez que la cueillette n'a rien de facile. Les tubercules doivent être, au préalable, déracinés du sol avec beaucoup de précision et surtout de force, à une profondeur minimum de 50cm. C'est peut-être aussi une des raisons pour lesquelles l'harpagophytum est devenu un produit assez cher !

Notre article pour savoir d'où vient l'harpagophytum.

Le meilleur dans les racines

Si l'on s'acharne tant à préparer les racines de l'Harpagophytum, depuis sa cueillette jusqu'à son conditionnement et sa consommation, c'est tout simplement parce que cette plante, ou plutôt ses racines ont révolutionné l'univers de la phytothérapie.

En effet, les tubercules de la griffe du diable sont un concentré d'éléments actifs importants. Non seulement ces derniers sont de qualité, mais surtout cette plante en dispose dans une teneur élevée.

Tel est notamment le cas de l'Harpagoside, le principal composant de cette plante. Cette substance détient des vertus anti-inflammatoires incontestées. C'est pourquoi on utilise l'harpagothytum dans le traitement des problèmes articulaires, de la mobilité et de la flexibilité. À croire que se faire « griffer par le diable » soulagerait bien des maux.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les bienfaits de l'harpagophytum.

Notez également la présence d'autres hétérosides iridoïdes comme la procumbine, les phytostérols végétaux beta-sitostérol, la stachyose (sucre), les flavonoïdes ainsi que la quinone. L'une ou l'autre de toutes ces substances détient des effets antalgiques, antispasmodiques, hypo-uricémiants et stimulants du système digestif.

Gélules, comprimés, racines séchées, décoction... les tubercules de l'harpagophytum se veulent bienfaisants, qu'importe les formes qui se présentent à vous.