L'histoire de l'harpagophytum?    

    


    

    








 
























L'histoire de l'harpagophytum

paysage namibie

Tout commence au XXème siècle quand un fermier allemand, témoin de guérison « miraculeuse » dans un village namibien, n'avait en tête qu'une chose : découvrir le secret des sorciers africains en faisant rechercher la plante bienfaitrice par son chien?

Plante vivace d'origine africaine, l'harpagophytum a traversé les frontières namibiennes et botswanaises depuis maintenant bien de décennies.

Le Kalahari et ses tubercules miraculeux s'invitent désormais dans la phytothérapie européenne, pour le confort de nos articulations entre autres.

L'harpagophytum, dans la médecine traditionnelle africaine

L'harpagophytum, ou plutôt ses racines secondaires tuberculeuses sont connues des peuples indigènes d'Afrique du Sud depuis des siècles.

Qu'ils soient Bantus, San, Khoi ou Namaquas, il y a de fortes chances qu'au moins un de leurs sorciers et guérisseurs connaissent et utilisent cette plante remarquable. Ces derniers la recommandent pour toute sorte de maux, allant des troubles digestifs à la constipation, en passant par les ulcères et les furoncles.

Ayant des vertus cicatrisantes, ces tubercules sont aussi « prescrits » en cas de blessures et plaies sur la peau. Lorsque leurs femmes accouchent, ils sont recommandés pour atténuer la douleur, en plus d'être un puissant fébrifuge. 

Toutefois, c'est surtout pour les problèmes articulaires que l'harpagophytum est connu. En effet, les Hottentots et Bushmens reconnaissent depuis longtemps les propriétés anti-inflammatoires de cette plante miracle de telle sorte qu'ils utilisent une décoction préparée à base des tubercules en cas d'arthrite et de rhumatisme.

Une découverte « miraculeuse »

L'introduction de l'harpagophytum dans la phytothérapie occidentale relève d'un pur hasard. Contrairement à bien de « découvertes », ce savoir n'a pas été enseigné ni transmis par les peuplades indigènes.

S'il est vrai que les premières descriptions de la plante remontent dans les années 1820, ce fut d'ailleurs 8 décennies plus tard que l'on est parvenu à reconnaître ses vertus.

Nous sommes en 1904. La guerre fait rage en Namibie. Les Hereros et Hotentots se révoltent contre les colons allemands. Alors que le sang coula 3 ans durant dans les camps namibiens, un fermier allemand, mais aussi soldat du nom de Menhert, constate que pour traiter les nombreux blessés, les sorciers et indigènes initiés utilisèrent une décoction spécifique.

Il se mit en tête de découvrir ce secret par tous les moyens. L'idée lui est alors venue de faire flairer la plante par son chien pour découvrir de quoi s'agissait-il. Et il tomba sur des racines de la Griffe du diable ! Il envoie rapidement quelques échantillons en Allemagne pour être analysés. L'Harpagophytum procumbens est né...

L'harpagophytum, fleuron de la phytothérapie moderne

L'Harpagophytum est introduit dans la médecine occidentale en 1953 par le chercheur et médecin O.H. Volk pour les maladies métaboliques. Dans les années 70, son essor devient grandissant en même temps que celui de la phytothérapie.

Le retour à la Nature et à ses bienfaits d'un côté et la tendance Bio de l'autre deviennent un mode de vie incontournable.

La Griffe du Diable est devenue une référence dans la médecine alternative. De nombreuses études et recherches continuent d'être menées de telle sorte qu'elle parvint, notamment, à s'inscrire dans la Pharmacopée française depuis 1989.

Malheureux revirement d'un succès incontesté : l'harpagophytum fait l'objet d'une surexploitation ces vingt dernières années. Pour pallier à de tels problèmes et continuer à couvrir les besoins des inconditionnels de la Griffe du Diable, des fermes d'élevage pour une culture à très grande échelle sont actuellement mises en place dans les régions sud africaines.

Pour pouvoir offrir une qualité similaire à celle des populations naturelles, les entreprises optent pour des modes de culture, de cueillette et de séchage durables.

Les exigences des certifications Bio incitent les spécialistes du secteur à assurer le développement et la pérennité de l'espèce. La cueillette se fait désormais par une légère tranchée des racines secondaires en veillant à ne pas déraciner la racine principale et à ne pas toucher les fleurs et fruits.

De tels procédés préservent la plante.  

Découvrez notre  article sur les bienfaits de l'hapargophytum.

Pour multiplier l'effet de l'harpagophytum, n'hésitez pas à l'utiliser en association avec d'autres plantes médicinales. Cassis, ananas, prêle, queue de cerise, bambou... votre choix varie selon l'effet escompté.